La grammaire relationnelle : un langage pour mieux vivre ensemble
Avant d’apprendre à résoudre des équations complexes, à décortiquer les lois de la physique ou à analyser des textes littéraires, que se passerait-il si, dès l’école, nous étions initiés à un autre type de langage ? Un langage vivant, universel, qui ne cherche pas à avoir raison, mais à mieux relier.
L’écrivain et psychosociologue Jacques Salomé, dans son ouvrage « T’es toi quand tu parles », propose ce qu’il appelle la grammaire relationnelle.
Dans ce livre, Jacques Salomé nous invite à découvrir un langage qui permet de dire « je » plutôt que « tu », d’exprimer ses besoins sans accuser, de reconnaître la frontière entre ce qui m’appartient et ce qui appartient à l’autre. C’est un langage qui libère au lieu d’emprisonner, qui éclaire au lieu de juger. Il rappelle qu’on apprend à parler, mais rarement à communiquer. Or, toute notre vie se joue dans nos relations : avec nos parents, nos enfants, nos amis, nos amours, nos collègues.
Et si nous apprenions ce langage dès le plus jeune âge ? On devrait l’enseigner aux enfants à l’école, comme une matière essentielle. Car apprendre à communiquer avec respect, clarté et authenticité est sans doute aussi important que d’apprendre à lire, à écrire ou à compter.
Imaginez une société où chaque enfant saurait, dès ses premières années, comment :
• Nommer ses émotions sans honte ni culpabilité.
• Écouter sans interrompre, avec une vraie présence.
• Dire non sans écraser, et recevoir un non sans se sentir rejeté.
• Prendre soin du lien autant que de son opinion.
Ces règles simples, presque évidentes, changeraient profondément notre manière de vivre ensemble. Elles constitueraient la base d’un savoir-être relationnel, aussi essentiel que les savoirs académiques.
Car au fond, qu’est-ce qui fait la qualité de nos vies ? Ce ne sont pas seulement nos diplômes ou nos réussites. C’est la qualité de nos liens. Ce sont les ponts que nous construisons entre nous.
La grammaire relationnelle, telle qu’elle est présentée dans cet ouvrage, n’est pas qu’un concept. C’est une pratique. Elle demande de l’attention, du courage et une volonté d’oser être vrai. Mais elle ouvre aussi la porte à des relations plus saines, plus libres, plus nourrissantes.
Aujourd’hui, plus que jamais, hommes et femmes sont appelés à mieux se comprendre, à mieux s’écouter, à mieux se rejoindre. La grammaire relationnelle peut devenir ce langage commun, cette clé qui nous aide à transformer les malentendus en rencontres, les conflits en occasions de croissance.
Et si nous rêvions ensemble d’un monde où cette grammaire se transmet dans nos classes, dans nos familles, dans nos cercles d’amitié et d’amour ? Un monde où nous apprenons non seulement à conjuguer les verbes, mais aussi à conjuguer nos cœurs.
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Claude Legendre – Ours Sage
tres bon week end merci de ton passage bisous berenice
RépondreSupprimerde la matiere a reflexion
RépondreSupprimerj'ai deja lu et suivi les idees de Jacques Salomé
merci